TousSaints – Marie-Noëlle GENOD
Création participative, ouverte à tous de 0 à 110 ans pour la création d’une œuvre chorégraphique collective
- Co-production Le dispariteur et Cie Passaros
- Conception et mise en scène : Marie-Noëlle Genod – en collaboration avec Émilie Borgo
« On ne sait rien. On croit aux miracles, aux sorciers, aux revenants ; on a peur du tonnerre, des araignées, des souris et à plus forte raison on croit en Dieu » ! Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande né à Bourg-en-Bresse. Performer, danseur, chanteur, chorégraphe, metteur en scène et auteur parmi les plus prolifiques et atypiques de la scène française, Marie-Noëlle Genod, accompagnée d’Émilie Borgo danseuse et chorégraphe, invite une cinquantaine de danseurs amateurs et professionnels à créer, le temps de quelques journées, une troupe éphémère visant à inventer une œuvre chorégraphique collective. Ce projet est librement inspiré de la pièce créée en 2020 au Carreau du temple à Paris : “Sur le carreau“*.
- Selon des principes simples de composition, chacun est convié à prendre sa place dans toute sa singularité quelque soit sa relation au mouvement et à la danse. Chacun à l’écoute de soi et des autres, se livrera à des moments partagés seul ou à plusieurs dans un esprit de communion collective, sautant, dansant, se rencontrant, jouant, cherchant à capter l’attention… tout cela en résonance avec un lieu patrimonial spécialement choisi pour l’occasion. La devise de ce projet ? Le plaisir de vivre, de danser et de se rencontrer, de se retrouver en famille, entre amis !
- Création participative dans le cadre du Festival L’IrRégulier de la Compagnie Passaros.
Représentation le mercredi 1er novembre 2024 pour l’ouverture du festival
Teaser court de Tous Saints à visualiser ici
Teaser long de Tous Saints à visualiser ici.
Avec le soutien de la DRAC AURA, du Conseil Départemental de l’Ain, de la Ville de Bourg-en-Bresse, du FDVA et de la Maison des Jeunes et de la Culture de Bourg-en-Bresse
- *Origine du projet au carreau du temple : Le malheur du monde, c’est l’éparpillement des individualités, la perte de la communauté. Sous la menace venant d’ailleurs et de partout (le virus), une communauté s’est rassemblée. Dès le 19 septembre 2020, la première rencontre au Carreau du Temple, j’ai proposé : « Nous ne sommes pas du tout sûrs de nous revoir, alors considérez cette séance non comme une « répétition », mais comme une « représentation ». » C’est une méthode — elle vient de Klaus Michael Grüber — que j’utilise souvent, plus ou moins bien comprise, mais dans le contexte, ici, elle l’a été. C’est ce qui fait pour moi la merveille absolue de ce travail. Dès le 19 septembre, les amateurs ont donné une « représentation » dont j’ai été le seul pince-moi-je-rêve, le seul témoin. Dès la séance suivante, j’ai fait venir des amis parmi lesquels Dominique Issermann pour que d’autres que moi en témoignent. Toutes les activités locatives de la Halle ayant été suspendues, nous avons pu tout l’hiver « jouer » ce spectacle avec des participants amateurs rejoints peu à peu par des solistes professionnels. Ça s’est fait avec « presque » tout le monde. Une abolition de la frontière spectateurs / danseurs. Nous nous sommes arrêtés le 31 janvier où nous avons pu officiellement donner une représentation pour les « pros ». Saurons-nous faire écho, résonance, exactement un an après, à ce qu’il s’est passé de miraculeux ? Cette fleur du paradis sera-t-elle restée dans nos mémoires ou bien tout aura repris comme avant, la course vers le mur, la chute de la falaise, le suicide consumériste ?
Marie-Noëlle Genod Artiste française née le 16 décembre1972, c’est une actrice, danseuse, metteure en scène et chorégraphe. Depuis 2003, elle a développé une virtuosité dans la vitesse de création de spectacles « dans l’état de l’apparition » — ce sont des gestes —, ce qui la place parmi les artistes les plus prolifiques et atypiques de la scène française. Formée très jeune à l’école de théâtre d’Antoine Vitez, elle se forme également à la danse en suivant nombre de stages et de cours, abordant notamment l’improvisation avec Mark Tompkins, Didier Silhol et Julyen Hamilton, la danse classique avec Wayne Byars, le yoga avec Peter Goss… Marie-Noëlle Genod a été comédienne chez Claude Régy, François Tanguy (Théâtre du Radeau), Julie Brochen… En tant que danseuse, elle est l’interprète des spectacles d’Olivia Grandville, de Loïc Touzé, de Boris Charmatz, de Yaïr Barelli… En juin 2003, le chorégraphe Loïc Touzé lui propose, à l’occasion d’une carte blanche au festival Let’s Dance du Lieu Unique (Nantes), de fabriquer son premier spectacle (En attendant Genod). Les commandes (toujours des « cartes blanches ») s’enchaînent ensuite parfois dans des théâtres aussi prestigieux que (à Paris) le Théâtre National de Chaillot, la Ménagerie de Verre, le Théâtre des Bouffes du Nord, le Théâtre de Gennevilliers, le Théâtre de la Bastille, le Théâtre du Rond-Point, le Théâtre de la Colline, La Villette… à Marseille, à la Friche de la Belle de mai, à Montévidéo (festival Actoral), à Lyon au Théâtre du Point du Jour, ou encore dans l’ancienne salle de réparation des tramways, à Berlin. Elle travaille aussi beaucoup en Suisse (Lausanne, Genève, Neuchâtel), en Belgique (Bruxelles) et en Italie (Bologne). Elle a créé, en vingt ans, plus de cent cinquante spectacles à la croisé des arts (et un nombre non répertorié de performances). Artiste prolifique et performatif, elle se présente elle-même comme un « distributeur de poésie et de lumière ». Ses pièces de groupe sont intercalés de solos personnels qu’elle bâtit à partir des grands textes de la langue française (Proust, Baudelaire, Racine, Rimbaud…) ou de Shakespeare. Elle joue plusieurs années dans le Off d’Avignon avec un gros succès (à la Condition des soies). Elle aime aussi beaucoup enseigner (par exemple, à l’école du Théâtre National de Bretagne, à La Cambre, à Bruxelles, à la Manufacture à Lausanne…) Son art a été qualifié de « théâtre chorégraphié » et est, en général, accueilli du côté de la danse.
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- Presse
https://blogs.mediapart.fr/guillaume-lasserre/blog/310121/toute-la-beaute-du-monde